Actualités Visite d’Automne au Rucher
La visite d’automne correspond pour l’apiculteur au dernier moment pour aller visiter ses ruches. L’objectif de cette visite est primordiale pour la bonne qualité d’hivernage des abeilles afin de favoriser une bonne reprise de l’activité des abeilles pour les mois de janvier / février.
En octobre, les journées raccourcissent et les températures diminuent, et la nature offre les dernières ressources de pollen et de nectar, d’où une vigilance accrue de l’apiculteur au bien-être de ces petites protégées.
Les points de vigilance sont nombreux et l’apiculteur devra y être attentif
Contrôle visuel de la colonie
Vérifier la présence de la reine : la présence d’œufs et la présence de cadres avec couvain entouré de belles réserves de miels est un gage d’une bonne saison hivernale pour les abeilles. En revanche, en cas d’absence, l’option de réunir 2 colonies est à envisager. La réunification des deux colonies s’effectuera plus facilement en superposant les 2 ruches. Afin de favoriser un contact tout en douceur, on peut séparer les 2 ruches par une feuille de papier.
Optimiser l’espace au sein de la ruche
Il est important de délimiter le volume occupé par la colonie, pour cela retirer les cadres vides ou partiellement vide; placer les cadres contenant le couvain au centre de la ruche, puis les entourer des cadres contenant le pollen puis le miel. Placer une partition isolante pour garder la colonie dans un espace adapté à sa population et ainsi réduire les risques de refroidissement. La protection thermique des colonies va permettre un développement plus rapide au printemps.
Si la population est faible, reserrer le nid à couvain entre 2 partitions isolantes.
Vérifier les provisions
En général, une colonie a besoin de 10 à 15 kg en moyenne de provisions (selon le nombre de cadres) pour passer l’hiver. Ces réserves lui sont nécessaire pour se nourrir, pour produire de la chaleur et pour l’élevage du couvain au printemps.
Les réserves de nourriture peuvent être évaluées : un cadre de corps bien rempli pèse environ 4 kg. Il suffit ensuite de rajouter en sirop la différence manquante.
Réduire les entrées de la ruche
Afin de se prémunir des visites non désirées (rongeurs, lézards) une pose de grille à l’entrée de la ruche est préférable.
Attention à ce que les ouvertures soit suffisantes: une aération par le plancher est indispensable pour évacuer le gaz carbonique, l’eau et l’oxygène.
Protéger la ruche contre les vents et l’humidité
La densité de l’air chaud étant plus faible, la chaleur s’évacuera par le haut de la ruche. Un isolant peut être posé entre le couvre-cadre et le toit ou dans le nourrisseur. Comme les abeilles n’aiment pas le vent, le positionnement d’une ruche protégée par des haies protectrices est idéale. Si la ruche est tout de même exposée, penser à poser une pierre sur le toit et à incliner la ruche pour que l’eau s’évacue si besoin.